10 > Ah ! Que les femmes sont bêtes / Quand j'étais chez mon père

 

/ 1ère diffusion

Récré A2 - mercredi 08 décembre 1982

/ réalisation

Chantal Baumann  / dessins  Lionel Gédébé  / production  Ariane Gil - Strapontin  / durée  4'25

/ rediffusion

Récré A2 - mercredi 19 octobre 1983

   

chanson 1

Ah ! Que les femmes sont bêtes

/ présentation

Dorothée : Ah ! Que les femmes sont bêtes... Ah, non, non ! Non, ne vous inquiétez pas, mesdemoiselles, écoutez la suite : Ah ! Que les femmes sont bêtes d'obéir à leur mari, ben oui ! Oh non ! Non, non, non ! Non, ce n'est pas moi qui dis ça, oh non, surtout pas ! Non, ce sont les paroles d'une chanson qui date du XVIIème siècle. On la chantait à la fin des banquets, les banquets de mariage, hé !

/ interprète

Dorothée  / figurant  Alain

/ paroles

Ah ! Que les femmes sont bêtes

Larirette, larirette

Ah ! Que les femmes sont bêtes

D'obéir à leur mari

 

J'en ai un comme les autres

Larirette, larirette

J'en ai un comme les autres

Mais je le fais m'obéir

 

Monsieur, je vais à la danse

Larirette, larirette

Monsieur, je vais à la danse

Tu mettras le pot à bouillir

 

Apporte-moi ma lanterne

Larirette, larirette

Apporte-moi ma lanterne

Mon manteau pour me couvrir

Quand je revins de la danse

Larirette, larirette

Quand je revins de la danse

Le pot n'avait pas bouilli

 

Le bon vin est pour les dames

Larirette, larirette

Le bon vin est pour les dames

L'eau du puits pour leur mari

chanson 2

Quand j'étais chez mon père

/ présentation

Dorothée : Voici une bergerette du XVIIIème siècle. Une bergerette ? C'est une chanson qui était faite à la manière des airs que fredonnaient les bergers. Et souvent ces airs étaient faits pour danser, d'ailleurs. Des gavottes, des menuets, ou comme ici des bourrées. Alors, dansons maintenant !

/ interprètes

Dorothée & Ariane, Alain, Jean-Jacques

/ paroles

Quand j'étais chez mon père
Apprenti pastouriau
J'allais à la clairière
Pour garder son troupiau

 

Troupiau, troupiau
Je n'en avais guère
Troupiau, troupiau
Je n'en avais biau

Mais je n'en avais guère
Je n'avais que trois agneaux
Et le loup de la plaine
M'a mangé le plus biau

 

Il était si vorace
N'a laissé que la piau
Et les poils de la bête

Pour me faire un mantiau

 

Moi, des os de la bête
Me suis fait un flûtiau

Ferai danser les belles
Dans le printemps nouviau

 

dernière mise à jour : 28 novembre 2021