16 > Il pleut, il pleut, bergère / Fanfan la tulipe

 

/ 1ère diffusion

Récré A2 - mercredi 09 juin 1982

/ réalisation

Philippe Jamain  / dessins  Lionel Gédébé  / production  Ariane Gil - Strapontin  / durée  5'38

/ rediffusion

 Récré A2 - mercredi 09 mars 1983

  

chanson 1

Il pleut, il pleut, bergère

/ présentation

Dorothée : Oh ! Le temps se couvre. Tiens, tiens, tiens, il ne va pas tarder à pleuvoir. Ce n'est pas grave, moi, j'adore la pluie. Ah, à condition d'être bien abritée et bien au chaud. Oh, imaginez une jeune bergère, au XVIIIème siècle, perdue en pleine campagne sous l'orage ! Heureusement, le destin était là. C'est Fabre d'Églantine qui a écrit cette pastorale que vous connaissez tous d'ailleurs. Il l'avait appelé Hospitalité.

/ interprètes

Dorothée & Pierre

/ paroles

Il pleut, il pleut bergère

Rentre tes blancs moutons

Allons à ma chaumière

Bergère, vite allons

J'entends sur le feuillage

L'eau qui tombe à grand bruit

Voici venir l'orage

Voici l'éclair qui luit

 

Entends-tu le tonnerre ?

Il roule en approchant

Prends un abri, bergère

À ma droite en marchant

Je vois notre cabane

Et tiens, voici venir

Ma mère et ma soeur Anne

Qui vont l'étable ouvrir

 

Bonsoir, bonsoir ma mère

Ma soeur Anne, bonsoir

J'amène ma bergère

Près de vous pour ce soir

Viens te sécher, ma mie

Auprès de nos tisons

Soeur, fais-lui compagnie

Entrez, petits moutons

chanson 2

Fanfan la tulipe

/ présentation

Dorothée : Vous connaissez Fanfan la tulipe, ce soldat fantasque, moqueur et insolent, immortalisé au cinéma par Gérard Philippe ? Mais saviez-vous que Fanfan la tulipe était un personnage de chanson ? Et d'une toute petite chanson, on a fait tout un film, et plusieurs même. Mais au départ, aux XVIIème et XVIIIème siècles, Fanfan la tulipe, c'était le surnom que les soldats français donnaient à ceux d'entre eux qui étaient le plus tête brûlée. Mais attention, les Fanfan ont toujours bon coeur.

/ interprètes

Dorothée & Pierre, Alain

/ paroles

Comme le mari de notre mère

Doit toujours s'appeler papa

Je vous dirai que mon père

Un certain soir me happa

Puis, me menant jusqu'au bas de la rampe

Me dit ces mots qui me mirent tous sens dessus dessous

Je te dirai ma foi

Y'a plus rien pour toi

Rien chez nous

Voilà cinq sous

Et décampe !

 

En avant, Fanfan la tulipe

En avant, la tulipe, en avant

 

Puisqu'il est de fait qu'un jeune homme

Quand il a cinq sous vaillants

Peut aller de Paris à Rome

Je partis en sautillant

Le premier jour je trottai comme un ange

Mais le lendemain je mourrai quasi de faim

Un recruteur passa

Qui me proposa

Pas d'orgueil

Je m'en bats l'oeil

Faut que je mange !

Quand j'entendis la mitraille

Comme je regrettais mes foyers !

Mais quand je vis à la bataille

Marcher nos vieux grenadiers

Un instant, nous sommes toujours ensemble

Ventrebleu ! me dis-je alors tout bas

Allons mon enfant

Mon petit Fanfan

Vite au pas

Qu'on ne dise pas

Que tu trembles !

 

Maintenant je me repose

Sous le chaume hospitalier

Et j'y cultive la rose

Sans négliger le laurier

De mon armure je détache la rouille

Si le rois m'appelait dans les combats

De nos jeunes soldats

En guidant les pas

Je m'écrirais

Je suis Français

Qui touche, mouille !

 

 

dernière mise à jour : 03 avril 2024